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Médecin de brousse en Kanaky
3 juin 2012

Aperçu de mon travail. Quelques notions sur la santé en Nouvelle Calédonie

Ma journée de travail :

Identique à Kouaoua comme à Canala. Les "hostilités" commencent à sept heures et demie. La file de patients est déjà conséquente devant le dispensaire et dans la salle d'attente, particulièrement le lundi. Ils sont accueillis par les infirmiers (deux à Kouaoua, trois à Canala) qui assurent un premier interrogatoire, et notent sur le dossier les signes vitaux (Poids, taille, température, pouls, pression artérielle) ainsi que le motif de la consultation. Tous les actes simples seront assurés par ces infirmiers, tels les vaccinations, les pansements et injections, les prélèvements d'examens biologiques, un tracé électro cardiographique, une radiographie simple (squelette, poumons). Les patients dont l'état mérite une consultation médicale sont vus rapidement par le médecin de service (Un à Kouaoua, deux à Canala). Les médicaments éventuellement prescrits sont fournis par la pharmacie du dispensaire, en particulier à Kouaoua où la première officine est à une heure de route par la transversale. Les familles iront les chercher ultérieurement à Canala, ou à La Foa (Sur la route provinciale) et les rapporteront au dispensaire pour reconstituer les stocks (le rendu n'est pas contrôlé, mais la gestion des quantités montre que tout ce qui est avancé ou presque est rendu).

Si un rendez-vous de spécialité doit être pris, c'est la secrétaire qui s'en charge, comme du mode de transport et de la réservation en conséquence.

La consultation du matin finit à onze heures trente, puis ensuite celle d'après-midi a lieu de treize heures trente à seize heures trente.

Une fois par semaine, le médecin part avec le véhicule tous terrains pour effectuer des visites de personnes âgées dans le tribus, accompagné d'une infirmière et d'une auxiliaire de vie. C'est là un bien délicieux moment, d'abord parce que les paysages traversés sont beaux à couper le souffle, les tribus étant cachées au beau mitant de la forêt, près d'une rivière ou d'un torrent. Il faut passer des gués parfois rapides à la saison des pluies, emprunter des chemins à ornières, contourner des éboulis de roches, et cela au cœur d'une forêt tropicale inouïe que j'ai eu déjà plusieurs fois l'occasion d'évoquer. Les familles conscientes de l'effort fourni n'ont de cesse de manifester leur satisfaction, en couvrant les acteurs de santé de présents : fleurs coupées, fruits, morceaux de gibier (le cerf se trouve en surabondance dans la forêt calédonienne), végétaux à replanter (rhododendrons, crotons, pieds de vanille, jeunes cocos). Parfois, le chef de tribu est présent pour saluer les visiteurs. Souvent, une auxiliaire de santé a regroupé dans une case tribale commune les patients à voir ce jour là pour faciliter le travail de l'équipe soignante. Là encore, les remèdes sont avancés temporairement.

Outre les consultations et les visites à domicile, le dispensaire assure les petites et grandes urgences vingt quatre heures sur vingt quatre et sept jours sur sept. Le problème là encore est dégrossi par l'infirmière de garde, qui gère la totalité de la prise en charge pour les problèmes simples, ou qui réfère au médecin d'astreinte pour les urgences plus lourdes. C'est pour ce faire que les maisons des médecins sont dans un périmètre proche du centre de santé. Le dispensaire est équipé en conséquence, disposant d'un matériel que bien des services d'urgences métropolitains pourraient envier : on peut intuber, ventiler au masque ou à la machine, désencombrer, immobiliser en coquille, défibriller. En outre, nous disposons d'une ambulance totalement équipée avec son chauffeur à portée d'appel téléphonique, d'un héliport en cas de besoin d'un hélicoptère SAMU ou de la gendarmerie, tout cela faisant du dispensaire un avant poste pour les problèmes urgents (accidents de voie publique, maladies cardio-vasculaires, urgences chirurgicales, etc.) De plus, nous possédons sur chaque dispensaire d'une salle d'accouchements avec couveuse, échographe, et une sage femme est présente ou à portée d'appel quasiment à demeure. En son absence, ce qui est rare, c'est donc nous, médecins, qui devons mettre la main à la pâte...

Bien entendu, nous prenons en charge tout ce qui peut être gardé au centre : plaies simples ou complexes, fractures simples, etc. Pour cela, le matériel dont nous disposons est abondant, et un appareil de radiographies performant est à notre disposition à des fins diagnostiques.

Le dispensaire héberge également un dentiste qui lui possède un siège moderne et performant.

Sont présents à demeure ou à temps partiel eu plus de la sage femme et du dentiste un assistant social, un otorhinolaryngologiste, un psychiatre, une pharmacienne, un kinésithérapeute, une diététicienne, un gynécologue. Les autres spécialités sont pratiquées à La Foa, sur la route provinciale, et bien sûr à Nouméa, où les hôpitaux et cliniques les assurent à peu près toutes. Seule la chirurgie lourde n'est pas prise en charge en Nouvelle Calédonie, comme les interventions sous circulation extra corporelle ou les greffes cardiaques (qui sont assurées dans l'Australie voisine, en l'occurrence à Sydney, où pour mémoire fut réussie la première transplantation cardiaque par le professeur Chris Barnard en 1954).

Afin de montrer l'excellence de l'équipement médical, voici quelques vues des deux établissements où j'exerce.

 

 Dispensaire de Canala 1

Dispensaire de Canala

 Dispensaire de Canala 2

Dispensaire de Canala

 Dispensaire de Canala 3

Dispensaire de Canala

Salle d'urgences et de réa à Canala 

Une salle d'urgences et de réanimation au dispensaire

de Canala

 Une salle d'urgences au dispensaire de Canala

Autre salle d'urgences

au dispensaire de Canala

Mon cabinet à Canala 

Mon cabinet à Canala

Mon cabinet à Kouaoua

Mon cabinet à Kouaoua

Dispensaire de Kouaoua 

Le dispensaire de Kouaoua

Salle d'urgences et réanimation à Kouaoua 

La salle de réanimation du dispensaire de Kouaoua

 

La nuit ainsi que les dimanches et jours fériés, l'accueil des patients se fait sur un mode identique ; l'infirmier de garde accueille les patients, assure un bilan préalable, et joindra le médecin de garde si nécessaire qui se déplacera alors. A noter la compétence des infirmières et infirmiers, qui sont capables d'effectuer des sutures, de mettre en route une réanimation, de pratiquer justement le bilan d'un coma, etc.

Si l'urgence justifie une évacuation sanitaire (dite "EVASAN"), elle se fera après accord avec le SAMU de Nouméa par l'intermédiaire de notre ambulance et de son chauffeur de garde (deux heures trente de route à peu près pour arriver à l'hôpital assurant la prise en charge des gros cas, soit l'hôpital Gaston Bourret), ou bien par le biais de l'hélicoptère du SAMU qui arrive de Nouméa en vingt minutes approximativement. Pour ce faire, les villages de Canala et de Kouaoua disposent d'un héliport proche dans les deux cas du dispensaire.

 

Le petit manuel du médecin de brousse à l’usage des fraîchement affectés en dispensaire

Article construit à partir du "petit manuel du médecin de brousse", travail de V.I.N.C.R.E à Nouméa.

*Ambiance :

Le médecin de dispensaire est un père mais être reconnu comme un père ne se gagne pas en quelques jours.

Il n'est ja jugé sur sa compétence technique, mais plutôt sur ses capacités d'empathie.

Le mélanésien est doté d’un fatalisme élevé envers la maladie : ainsi un décès accidentel ne génère pas de rancune. En effet, la vie terrestre est un épisode éphémère de la vie de l’esprit.

Un handicap important du médecin de brousse est le turn-over important du personnel médical, qui fait hésiter patients et paramédicaux à se voir confier ce rôle de père. Ainsi, il faut longtemps se satisfaire d’être l’oncle qui vient temporairement prodiguer ses conseils (encore que l’oncle mélanésien ait un rôle bien plus important qu’en occident).

Les collègues paramédicaux sont importants à convaincre. Ce sont eux en effet qui facilitent la transmission de la confiance. Ils jugeront davantage notre compétence technique que les patients ; nous autres médecins doivent utiliser la leur quand il s’agit de particularités ethniques.

Finalement personne ne s’attend à ce que le médecin reste ; inutile donc de faire de grandes promesses.

Mais, et c’est là où nous surprendrons, rien n’empêche de revisiter ; pourquoi extirper de son cœur ces racines qui s’y sont installées. Devenons l’oncle d’Amérique…

*Les deux médecines

- La médecine occidentale peut-elle apprendre de la traditionnelle ? Elle a voulu longtemps couper le malade de son environnement intime, par souci d’uniformisation des symptômes. C’était l’un des rôles essentiels de l’hôpital. Elle a fait reculer les maladies physiques, mais a aggravé le mal-être.

La médecine libérale a eu des velléités de corriger ce travers. Mais les cadences et l’afflux des patients ont anéanti ses efforts.

Les psys affichent complets, manquent de temps face à la variété des intellects… et la lenteur de certains, parfois les transforme en dealers…

Bien pratiques les recommandations… même si leur indépendance est suspecte. Le devin du village se débrouille mieux, avec des contextes plus uniformes et des procédures mieux codifiées.

Tout semble opposer les conceptions de la santé chez le mélanésien et l’occidental :

Pour le premier, c’est l’équilibre entre l’homme,  ses proches,  sa terre,  ses ancêtres.

Pour le second, c’est un examen clinique normal, une tension dans la bonne fourchette, un bilan biologique sans astérisque, un forum internet qui confirme que l’on est toujours en vie…

- Les kanaks ont vu bien des leurs rejoindre prématurément les esprits, malgré les guérisseurs. Ils ont acquis du pragmatisme. Ils considèrent quatre catégories de maladies :

1) Les maladies " normales ", de cause évidente : intoxication alimentaire (ciguatera), maladies sexuelles, coup de chaleur, plaies…. Traitement par les plantes, connus du plus grand nombre : ça reste dans le cadre familial (équivalent de la mère occidentale qui désinfecte elle-même les bobos de sa progéniture).

2) Les maladies du Docteur Blanc : imprécises avant son arrivée. Classées par défaut dans les deux dernières catégories. Pour le kanak, ce qui ne se voit pas est plus grave. Un mal de tête, une sciatique, sont plus inquiétants qu’une plaie purulente. Le Blanc est assez doué pour ce qui ne se voit pas. Il a des médicaments pour tout. Oui, mais il ne connaît pas les maladies liées aux esprits. Alors il est prudent de voir le guérisseur et de prendre une potion traditionnelle, tout en allant voir le docteur.

3) Les malheurs liés à des fautes commises : ce sont aussi bien des maladies que des drames personnels tels un échec professionnel, affectif, la disparition de personne, la perte d’une récolte. Les fautes résultent souvent d’inadvertance : oubli de rituel, de coutume, irrespect, transgression involontaire. Les esprits des ancêtres sanctionnent, de façon très imaginative.

Parfois, aucune relation apparente entre le trouble manifesté et la faute. Une enquête est nécessaire. C’est plus simple quand il y a eu contact direct avec un objet interdit ou sacré, les symptômes sont évidents : lésions cutanées à l’endroit du contact…

4) Les agressions par sorcellerie : " Boucans " envoyés par un ennemi. Agression par esprit malveillant. Les grands chefs ont des gardes du corps spécialistes des questions mystiques. Les catégories trois et quatre sont soignées par le guérisseur ou le voyant. Héritier d’une tradition transmise oralement et par quelques carnets de notes, ses méthodes sont secrètes. Il connaît la procédure par vision. En fait, l’opposition entre médecine traditionnelle et allopathique n’est pas spécifique au monde kanak. Les occidentaux recourent autant à leurs guérisseurs et spécialistes de l’âme, bardés de titres plus modernes. Homéopathes, magnétiseurs, ostéopathes, patamédecines diverses, s’offrent à traiter au-delà du problème physique. Les points communs sont le secret des techniques, les croyances intégristes, l'influence sur le patient, l'importance du temps passé à la relation. Une différence, avouons notre cynisme : le guérisseur kanak travaille encore pour le statut, pas pour l’argent : les contraintes matérielles des deux sociétés ne sont pas les mêmes. Mais le guérisseur kanak est le plus content de rendre service. Il ne lui viendrait pas à l’idée de refuser un patient, ou de lui fermer sa porte la nuit. Qui se fait le plus plaisir au bout du compte? Le kanak récompensé à quatre vingt pour cent de reconnaissance? Ou le doc blanc vu comme un fonctionnaire surpayé de la CAFAT (assurance maladie Calédonienne) ? Question de personnalité. Ceux qui vivent par les autres sont à la recherche de reconnaissance. Peut-être ne sont-ils pas assez guérisseurs ? Les patamédecines les en rapprochent.

En pratique, voici les écueils, il me semble, pour le médecin occidental en terre kanak :

-Si la maladie traîne malgré le traitement, le kanak est vite convaincu que le retard vient des esprits.

-Aucune notion d’évaluation chez le kanak : quand le traitement traditionnel est pris simultanément avec celui du docteur, la guérison est attribuée préférentiellement au premier (c’est aussi vrai pour beaucoup de blancs adeptes des médecines alternatives.)

-Le docteur ne connaissant rien à l’histoire du clan et des ancêtres, il est incompétent dans certaines domaines. Il n’est pas " généraliste ".

-Les facteurs de risque ne représentent rien pour le kanak : Les maladies insidieuses telles que diabète, hypertension, insuffisance rénale, ne sont pas considérées comme importantes. Souvent seule la prise en charge à cent pour cent assure le suivi. Prendre sa pilule, faire sa prise de sang, permet de voir régulièrement le docteur et de lui parler d’autres problèmes gratuitement.

Proposition : intégrer le guérisseur dans le réseau médical classique, reconnaître l’approche différente, souvent complémentaire. En opposant les deux médecines, on prive souvent le patient des bénéfices de l’une. Le blanc caustique dira que le guérisseur entretient des croyances fausses chez les kanaks et l’obligation de recourir à ses soins. Vrai. Vrai, de même, pour les patamédecines que les occidentaux continuent à consulter après un siècle de progrès scientifique rapide. Le rôle du médecin n’est pas d’extirper une partie de l’inconscient de son patient, tout au plus de l’aider à la reconnaître… S’il en est capable ! Au philosophe de faire évoluer la culture. Maître Profit est la philosophie conquérante de l’Occident. Il envahira tôt ou tard le monde kanak. Ne lui facilitons pas la tâche en détruisant les piliers de la culture traditionnelle, comme le monde des Esprits, juste pour prouver que nous sommes les plus savants.”

 

Le système de santé de la Nouvelle-Calédonie (à partir d'un article de Wikipédia)

Le système de santé de la Nouvelle-Calédonie est relativement bon, qualitativement équivalent à celui de la France métropolitaine. Les dépenses de santé constituent 8,8% du PIB.

1) Etablissements hospitaliers :

* Centres hospitaliers publics

Le territoire compte sept centres hospitaliers, répartis entre trois établissements publics :

a) Les 4 établissements du Centre hospitalier territorial (CHT) de Nouvelle-Calédonie, situés sur le Grand Nouméa, comportent 516 lits et places au 31 décembre 2007, dont 457 de court séjour (220 en médecine, 133 en chirurgie, 64 en obstétrique et 40 en soins critiques), 34 de moyen séjour et 25 de long séjour répartie comme suit :

-CHT (Centre Hospitalier Territorial) Gaston-Bourret : dans le centre-ville de Nouméa, sur le port, à l'emplacement de l'ancien fort Constantine (première construction de Port-de-France en 1854), 281 lits de court séjour et quelque 20 places d'hospitalisation de jour,

-CHT de Magenta : dans le quartier du même nom à Nouméa, pôle " mère - enfant " du CHT en accueillant les services de pédiatrie, gynécologie, obstétrique et la maternité, quelque 160 lits de court séjour, 14 places d'hospitalisation de jour et 13 postes d'hémodialyse,

-Centre médical du Col de la Pirogue : situé dans le col qui lui a donné son nom dans la commune de Païta, à 40 km de Nouméa, centre de convalescence et de rééducation, 34 lits de moyen séjour,

-Centre Raoul Follereau : sur la presqu'île de Ducos, centre Hansénien, ou léproserie, 25 lits de long séjour et accueille en permanence une quinzaine de malades.

b) L'établissement du Centre hospitalier spécialisé (CHS) Albert-Bousquet : dans le quartier de Nouville à Nouméa. C'est à la fois un centre de psychiatrie et de gériatrie, qui compte 263 lits (76 en gériatrie dont 56 en long séjour et 20 de réadaptation de moyen séjour, et 187 en psychiatrie dont 108 complets et 79 partiels).

c) Les 2 établissements du Centre hospitalier du Nord (CHN) : 80 lits dont 66 en court séjour (31 en médecine, 15 en chirurgie, 25 en obstétrique et 5 en soins critiques) et 14 de moyen séjour, répartis comme suit :

-CHN Paula Thavoavianon : à Koumac sur la côte ouest, 42 lits en court séjour (17 en médecine, 13 en chirurgie, 9 en obstétrique et 3 en soins critiques),

-CHN Raymond-Doui Nébayes : à Poindimié sur la côte est, 38 lits dont 24 en court séjour (14 en médecine, 2 en chirurgie, 6 en obstétrique et 2 en soins critiques) et 14 polyvalents de soins de suites et de réadaptation en moyen séjour.

*Établissements privés :

À ceci s'ajoutent trois cliniques privées, toutes à Nouméa, pour 178 lits de court séjour au 31 décembre 2007 (63 en médecine, 73 en chirurgie, 26 en obstétrique et 16 en soins critiques) :

a) Clinique Magnin : dans le quartier de la Vallée des Colons à Nouméa, la plus ancienne (1938) et plus importante clinique privée avec 82 lits (16 en médecine, 40 en chirurgie, 19 en obstétrique et 7 en soins critiques), elle fut la première maternité créée sur le Territoire, et reste encore aujourd'hui le deuxième lieu d'accouchement derrière le CHT de Magenta, et a également été le premier centre d'urgences et la première banque du sang (en 1952), elle occupe aujourd'hui le 1er rang des hôpitaux calédoniens en matière d'urologie.

b) Clinique de la Baie des Citrons : dans le quartier du même nom, une SARL de groupement de médecins, 62 lits (21 en médecine, 32 en chirurgie et 9 en soins critique).

c) Polyclinique de l'Anse Vata : dans le quartier éponyme, héritier d'un hôpital militaire américain de la Seconde Guerre mondiale, surtout connu pour sa maternité (le 3e lieu d'accouchement du Territoire), 34 lits (26 en médecine, 1 en chirurgie et 7 en obstétrique).

*Caractéristiques :

La capacité totale d'hospitalisation en court séjour était donc au 31 décembre 2007 de 701 lits soit une densité de 2,9 lits pour 1000 habitants. Avec le moyen et long terme et la psychiatrie complète, on arrive à 958 lits, soit 3,96 lits d'hôpital pour 100 000 habitants (ce même rapport était à la même date de 7,08 lits pour 1 000 habitants en France métropolitaine, le taux de la Nouvelle-Calédonie s'apparentant avec ceux en Europe de l'Italie, de l'Espagne, de la Suède, du Danemark ou de Chypre). Il faut y adjoindre les 42 lits des 22 Centres médico-sociaux (dits " dispensaires "). De nombreuses opérations très spécialisées et un certain niveau technique (notamment pour le traitement des tumeurs, des maladies de l'appareil circulatoire, du système nerveux ou les malformations) nécessitent des évacuations sanitaires (Evasans), essentiellement vers l'Australie : leur nombre a atteint un niveau record en 2004 (environ 2 200), mais a tendance à décroître fortement depuis (il n'y en a eu que quelque 1 250 en 2008)2. Le fort taux d'occupation des établissements existants, l'exiguïté, la vétusté et la non-adaptation à une médecine moderne des locaux historiques de Gaston-Bourret et l'éclatement du CHT en quatre sites différents ont poussé les pouvoirs publics à lancer leur réunion sur un pôle commun, dans le quartier de Koutio à Dumbéa, soit la banlieue proche de Nouméa : les travaux du " Médipôle " (sur 75 000 m2, il est prévu pour offrir environ 650 lits et doit comprendre l’hôpital proprement dit, un plateau technique de 12 salles d’opération, un bâtiment logistique, l’Institut Pasteur, le centre de radiothérapie dédié au traitement du cancer et un centre de soins de suite et de rééducation CSSR), dont le coût est évalué à 37 milliards de F CFP lors de son lancement et de son premier vote au Congrès en 2005 puis revu à 44 milliards (avec un second vote) en 2009, doivent débuter en 2010 et aboutir en 2015.

2) Centres médico-sociaux

Il existe de plus 42 lits polyvalents de proximité dans 26 Centres médico-sociaux (dits " dispensaires ") chargés de répondre aux besoins de la population dans le domaine curatif, de l’urgence et de la prévention, gérés par les Directions provinciales des affaires sanitaires et sociales (DPASS) et répartis en zone rurale (la " Brousse " et les Îles). 23 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries prennent le relais dans le reste du Territoire :

*Dans les Îles Loyauté, seule des trois Provinces à ne pas disposer de centres hospitaliers, les dispensaires peuvent jouer le rôle de relais de ces derniers et sont donc plus fournis en lits que ceux de la Grande Terre : ils sont 5 (Wé et Chépénéhé à Lifou, Tadine et La Roche à Maré et Ouloup à Ouvéa) pour 31 lits, et 15 centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (à Hnacaom, Siloam, Hnathalo, Hnaeu, Wedrumel, Drueulu, Mu et Hmelek sur Lifou, à Wabao, Hnawayetch, Rawa et Pénélo sur Maré, à Mouli et St Joseph sur Ouvéa, et à Tiga).

*Dans le Sud : 7 dispensaires (à Boulari au Mont-Dore, à Vao à l'île des Pins et dans les villages-centres de Païta, La Foa, Bourail, Thio et Yaté) pour 9 lits, et 6 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (à Dumbéa et Dumbéa Nord, à Plum et l'île Ouen au Mont-Dore, et à Unia et Goro à Yaté),

*Dans le Nord : 14 dispensaires, soit un dans chaque village-centre de commune à l'exception de Koumac (qui dispose d'un hôpital) et de Pouembout (le village formant une agglomération quasi continue avec Koné) pour 2 lits seulement, et 2 Centres médico-sociaux secondaires et infirmeries (au village minier de Népoui à Poya et à la tribu de Bondé à Ouégoa).

3) Professionnels de santé

*Pour ce qui est de la présence de médecins, ils étaient 545 en activité au 1er janvier 2008, soit une densité de 223 médecins pour 100 000 habitants (soit largement moins qu'en France métropolitaine où elle est de 339 médecins pour 100 000 habitants au 1er janvier 20091), dont 258 libéraux (105,6 pour 100 000 habitants) et 287 salariés (117,4 pour 100 000 habitants).

Il existe toutefois de fortes disparités géographiques puisque la densité se rapproche dans le Sud de celle de la métropole avec 274,2 médecins pour 100 000 habitants (un niveau comparable à celui de pays européens comme la Finlande, et supérieur à celui du Royaume-Uni), contre seulement 96,3 dans le Nord et 79,8 dans les Îles.

46,8 % d'entre eux (255) sont des généralistes, avec une densité encore une fois en dessous de celle de la France métropolitaine même si l'écart est moins important (104,3 contre 135).

Pour ce qui est des spécialistes, ils sont avant tout concentrés dans le Sud (158,3 pour 100 000 habitants, soit environ le niveau de la métropole, alors que la densité est seulement de 21,88 dans le Nord, nulle aux Îles et de 118,7 pour l'ensemble du Territoire) et plus particulièrement dans les grands centres hospitaliers de Nouméa.

*Aux médecins, il faut ajouter quelques :

125 chirurgiens-dentistes (densité de 51,1 pour 100 000 habitants, assez prêt des 68 de la métropole à la même date),

106 sages-femmes (163,2 pour 100 000 femmes âgées de 15 à 49 ans, c'est là une densité supérieure à celle de la France métropolitaine, qui était de 125 pour 100 000 femmes dans la même tranche d'âge à la même date),

141 pharmaciens (57,7 pour 100 000 habitants seulement, soit moins de la moitié de la densité de 118 de la métropole) dans 57 officines (54 libérales, dont 21 à Nouméa, 14 dans les autres communes du Grand Nouméa et 19 en " Brousse " et Îles, et 3 mutualistes, dont 2 à Nouméa et 1 hors-Grand Nouméa),

1 098 infirmiers (449,2 pour 100 000 néo-calédoniens, contre 780 en France métropolitaine),

116 masseurs-kinésithérapeutes (47,5 pour 100 000 néo-calédoniens, là encore une densité moitié moins forte qu'en métropole où elle atteint 105 au 1er janvier 2007).

4) Maladies spécifiques et généralités sur la prise en charge médicale de la population

(avec l'aide du site "www.croixdusud.info")

Outre les maladies connues et répandues dans le monde et dans les pays avancés la Nouvelle-Calédonie a plus spécifiquement des cas de dengue, leptospirose, lèpre, ciguatera.

Curieusement pour un pays tropical et de façon jusqu'ici inexpliquée, le paludisme n'existe pas en Nouvelle-Calédonie alors que cette maladie affecte l'archipel proche (400 km) du Vanuatu.

Citons aussi le Sida qui reste à un niveau faible : 15 nouveau cas en 2001 et environ 240 cas actuellement (1 cas pour 1000 habitants).

*Dengue

La dengue est appelée aussi "grippe tropicale". Les virus responsables de cette maladie sont transmis à l'homme par le moustique Aedes aegypti. Soixante à 100 millions de personnes sont infectées chaque année dans le monde. La forme grave de la maladie, la dengue hémorragique, en recrudescence dans plusieurs régions intertropicales, est responsable de plus de 20 000 morts annuelles. Un des seuls moyens de lutte est le contrôle des populations de moustiques.

En Nouvelle-Calédonie elle affecte surtout les zones urbaines et se développe sporadiquement sous forme épidémique de peu d'ampleur. Jusqu'ici les cas restent bénins. La plupart des communes de Nouvelle-Calédonie ont des programmes d'éradication des moustiques dans les zones urbanisées.

*Leptospirose

Cette maladie infectieuse est provoquée par une bactérie, un spirochète, du genre Leptospira qui vit essentiellement parmi les rongeurs mais aussi dans les zones où il y a de l'humidité et de l'eau. La transmission se fait surtout par contact avec les milieux souillés et par les animaux infectés.

En Nouvelle-Calédonie 193 cas ont été répertoriés sur deux ans. Cette maladie touche surtout les professions agropastorales en contacts répétés avec l'eau douce, les animaux domestiques et l'élevage, des porcs notamment.

*Lèpre

C'était il y a 50 ans une maladie anormalement répandue, notamment dans les populations mélanésiennes. Avec le système de santé qui permet le traitement de tous, cette maladie est devenue rare (proportion de 3 cas sur 100000 personnes alors qu'il était encore de 15/100000 en 1980). Le centre de traitement Raoul Follereau à Nouméa n'a plus que 15 malades résidents

*Ciguatera

La Ciguatera (dénommée localement "gratte") est un empoisonnement typique dans les territoires où l'on consomme des poissons des récifs coralliens. Les cas sont assez nombreux (1645 cas depuis 16 ans) mais ils ne sont pas tous répertoriés. L'affection est en général sans conséquences graves.

Autres pathologies fréquemment rencontrées

L'éventail des maladies que l'on rencontre ici est à peu de choses près assez identique à celui de la métropole, avec pour les pathologies récurrentes quasiment la même séquence. Ainsi nous sommes ici en hiver et nous avons traité successivement une épidémie de gastro-entérites, une de conjonctivites virales, et actuellement débutent une grippe épidémique ainsi que les maladies des voies aériennes supérieures des enfants.

Une mention particulière doit être faite pour les rhumatismes articulaires aigus, particulièrement nombreux en Nouvelle Calédonie. Il s'agit d'une complication de certaines maladies dues à une famille de streptocoques, le streptocoque béta-hémolytique du groupe A de Lancefield (agent causal de certaines angines dites streptococciques, de la scarlatine, de certaines sinusites, parfois d'abcès dentaires, de la Chorée de Sydenham ou chorée rhumatismale, qui survient un à six mois après une infection ORL à streptocoque A. Le plus souvent, l'infection bactérienne initiale responsable de la maladie est une angine avec amygdalite cryptique (les bactéries se logent dans les anfractuosités des amygdales). On estime que le risque de développer un Rhumatisme Articulaire Aigu aux décours d'une angine streptococcique est de trois pour cent (Il peut s'agir également, nous l'avons vu, d'une sinusite purulente ou d'une carie dentaire).

La gravité de la maladie est liée aux fréquentes séquelles cardiaques valvulaires (les valves sont des clapets à l’entrée et la sortie et entre les différentes parties du cœur (oreillettes, ventricules, aorte, veine cave). Quatre vingt pour cent des maladies cardiaques non congénitales (non présente à la naissance) observées avant vingt cinq  ans sont d'origine "rhumatismale" (donc le RAA).

Sa fréquence a beaucoup diminué dans les pays industrialisés mais elle reste très fréquente dans les pays tropicaux ainsi que dans les départements et territoires d'outre-mer (toutefois je n'en ai observé que très rarement en Haïti où pourtant la prise en charge des maladies potentiellement à streptocoques est pour le moins dérisoire, comme d'ailleurs la prise en charge de toutes les maladies globalement...  En France métropolitaine, les cas se voient surtout chez les migrants récemment arrivés.

La maladie rhumatismale est une réaction immunologique disproportionnée du tissu conjonctif à une infection provoquée par un le streptocoque de type A : tout se passe comme si ce streptocoque déclenchait la synthèse d'anticorps spécifiques qui, non seulement combattent la bactérie, mais également attaquent certaines protéines de l'organisme par réaction croisée.

Une prédisposition familiale semble certaine.

Toutefois, à l'inverse de ce que j'ai pu observer en Afrique de l'Ouest par exemple, la prise en charge de la maladie et de ses complications est excellente, avec une parfaite couverture chirurgicale des atteintes cardiaques (en générale assurée, nous l'avons vu, en Australie, à Sydney) et des traitements définitifs, anti coagulants en particulier, qui en découlent.

De manière plus spécifique à la Kanaky, outre les quatre maladies que je viens de citer, les addictions pouvant justifier une prise en charge sont nombreuses, et plus particulièrement l'alcool qui représente un véritable fléau (le whisky étant la boisson favorite des consommateurs). Les conséquences sont évidentes lors des fins de semaine, où les accidents de voie publique sont nombreux et volontiers graves car le réseau routier est difficile et dans un état médiocre.

Le cannabis est aussi particulièrement endémique, et les plantations sont nombreuses dans les tribus. Le climat chaud et humide permet une excellente croissance des plants, et les dérivés obtenus sont concentrés. Ainsi, la grande majorité des jeunes adolescents s'adonnent à cette consommation, et la plupart de ces jeunes sont dès le petit matin dans un état second. Il en découle bien entendu un fréquent désintérêt pour la scolarité et pour toutes formes de production.

Un autre fléau est en train de progresser dans ce pays, qui est l'obésité pour toutes les tranches d'âge. On peut bien entendu l'imputer à une alimentation de médiocre qualité, comme en Europe occidentale ou aux Etats Unis, et tout particulièrement à la surconsommation de sucres rapides que l'on trouve dans les sodas (imitations du Red Bull, Coca Cola, Fanta, etc.) et les confiseries offertes systématiquement aux enfants par les mamans lorsqu'elles se rendent à l'épicerie. Aussi les troubles métaboliques sont nombreux et la fréquence des diabètes, insulino dépendants ou non, est importante. De cela découle bien sûr la multiplication des maladies cardio-vasculaires pour des âges de plus en plus précoces.

Le virus HIV est très peu fréquent en Nouvelle Calédonie, pour des raisons que je sais pas encore expliquer. Pourtant, la sexualité semble relativement débridée car quatorze ans est un âge fréquent pour la première grossesse, laquelle est en général acceptée par les familles et les jeunes parents. J'ai ainsi pu rencontrer en un mois de présence plusieurs grand-mères dans la trentaine. La contraception aux décours est cependant très demandée et les poses de stérilets, d'implants, ou la prescription d'œstro-progestatifs sont des raisons fréquentes de consultations, quel que soit le niveau culturel des jeunes femmes. A noter toutefois la grande pudeur des mélanésiens à tous las âges, qui impose pour réaliser un examen clinique une multitude d'acrobaties de la part du médecin pour atteindre un petit espace de peau. Ainsi les femmes à la plage ou à la rivière se baignent en robe, T-shirt, et avec leur chapeau.

Enfin, on est surpris dans ce contexte social de ne rencontrer que peu de syndromes psychotiques, et la prise en charge de décompensations est rare. Le suivi des patients qui en sont atteints semble d'ailleurs de qualité, et chaque dispensaire dispose d'un semainier permettant de convoquer les patients qui n'auraient pas renouvelé spontanément leur traitement.

D'ailleurs, pour ce qui est de cette surveillance systématique en général et des convocations qu'elle implique, elle s'exerce aussi pour les vaccinations à toutes les tranches d'âge, la surveillance des traitements anticoagulants, etc. Je croix donc pouvoir affirmer d'ores et déjà que la médecine préventive est excellente ici, tout comme d'ailleurs la médecine scolaire, la médecine du travail. Globalement, l'efficience des soins me rappelle tout à fait celle dont la France pouvait s'enorgueillir il y a peu d'années encore, et il est bien satisfaisant de constater que y compris dans le secteur privé les dépassements d'honoraires par exemple sont interdits, et la couverture sociale concerne toute la population sous une forme ou une autre, pour les maladies légères comme lourdes (aide médicale gratuite, sécurité sociale, mutuelles). Les arrêts de travail sont rares, et les patients d'eux-mêmes souhaitent qu'ils soient les plus courts possibles : lorsqu'on propose deux jours pour une maladie fébrile par exemple, ou une lombalgie, la plupart du temps le malade demande si une seule journée pourrait suffire...

 

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Commentaires
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